Peter Luccin : "Nous n'avons plus le choix"
Article du Parisien du Mardi 16 Décembre 2000
AUSSI DISPONIBLE sur le terrain qu'en dehors, Peter Luccin effectue une bonne fin d'année devant
la défense parisienne où Luis Fernandez lui demande d'abattre un important travail de
récupération. Il s'y plie avec plaisir d'autant qu'il croit fortement au redressement de son
équipe.
Quel est votre objectif pour les deux derniers matchs de l'année ?
Peter Luccin. Il nous faut au minimum quatre points. Mais à Bastia, ce n'est jamais évident et
Troyes est une équipe très dure à manoeuvrer. De toute manière, nous n'avons plus le choix.
Comment sentez-vous l'équipe depuis l'arrivée de Luis Fernandez ?
On dit toujours qu'il y a un mieux dans ce genre de situation. Mais le vrai mieux, il se
concrétisera par une série de bons résultats. C'est ce que nous attendons. Mais on ne peut pas
dire qu'il nous faut du temps parce que nous n'avons plus le temps. En attendant, Luis nous
apporte sa confiance. Il croit en ce groupe et il y croira toujours. C'est une bonne chose pour
le collectif.
Les prestations contre Metz et Lille n'ont pourtant pas été très convaincantes...
Nous nous faisons encore un peu couper la tête, c'est normal. Mais nous ferons le maximum pour
être champion. Cela fait peut-être rigoler certaines personnes et il y en aura toujours qui
jugeront que ce n'est pas un grand PSG. Peu importe...
Sur le terrain, comment se traduit votre complémentarité avec Edouard Cissé, que Fernandez a placé à vos côtés ?
Edouard a un rôle plus offensif. Nous sommes complémentaires. Il me facilite la tâche défensive,
cela me fait du bien et me permet de garder du jus pour servir mes partenaires.
Les changements tactiques ne vous perturbent pas trop ?
Nous sommes tous capables de les digérer. Nous avons simplement du mal à faire du jeu. Nous
manquons peut-être d'agressivité.
Le problème est-il physique ?
Nous sommes un peu fatigués. Nous avons disputé beaucoup de matchs en peu de temps. La mini-trêve
va nous faire du bien. Après, nous travaillerons sur ces petits détails qui font que nous
manquons de punch et d'agressivité.
Propos recueillis par David Opoczynski